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jeudi 17 mai 2007

famille tunisienne

Mon post précédent sur la naissance de la fille de mon ami ma fait réfléchir, pas pour avoir des enfants, je considère que je suis encore trop jeune pour ca, mais plus tôt sur les liens familiaux dans notre pays, jusqu'à pas longtemps on a toujours dit que la cellule familiale est très solide, c’est le noyau même de notre société mais qu’en ai t’il aujourd’hui ? Est ce que ce lien et aussi solide qu’avant ?
Moi je ne le pense pas, je pense qu’avec l’évolution de la société actuelle on perd un peu la notion de famille, bon c’est vrai qu’on n’est pas au stade ou a 18 ans le fils ou la fille se fait limite jeter dehors pour ce débrouiller tout seul, la notion de famille en Tunisie s’est considérablement réduite, de la grande famille qui forme un clan ou tout les cousins se connaissent même s’ils le sont au 34 eme degré, on est passé a une famille plus restreinte, composé de la cellule de base avec les enfants et les parents, les familles ne ce réunissent que pour les occasions et encore il y a toujours des absents, on ne ce souvient plus des cousins que lorsqu’en a un service a lui demander,
toutes les familles ont leurs lot de squelettes dans les placards, des qu’il s’agit de problème d’héritage la c’est la merde, quand ils sont 50000 a partager 2 m² et que chacun se sens plus en droit que l’autre pour en bénéficier, j’ai vu des frères ne plus s’adresser la paroles pour des conneries comme ca, des que les intérêts rentrent en jeux ca donnent des situations insupportables ou tout les coups sont permis, les aïeux doivent se retourner dans leurs tombes en voyant le spectacle affligeant que donne ce genre de cas, quand on en arrive a ce parler que par avocats interposés.
Moi je n’ai pas eu la chance de connaître mes grands parents, ils sont tous décédés avant que je naisse, j’en ai toujours ressenti comme un vide ou un manque quelque part, a tout ceux qui ont encore leurs grands parents, j’espère que vous mesurez la chance que vous avez !!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

on dit souvent "on ne choisi pas sa famille, on choisi ses amis"... et quel droit je vous en prie? moi un jour, j'ai pris la decision de faire des transferts, et certains de mes amis sont vraiment des freres, des cousins... avec lesquels je n'ai ni probleme d'heritage, ni d'emmerdes dans ce genre... j'ai eu un grand vide aussi du fait de n'avoir connu aucun de mes grands parents, alors je m'en suis trouvé des "de remplacement"... c'est pas mal non plus... et le lien est d'autant plus fort que rien ne nous lie en dehors de l'amour...

PS... le rdv de samedi n'a pas lieu chez moi...

Roumi a dit…

Mon cher Habib, je voudrais simplement te dire que parfois il vaut mieux ne pas avoir connu ses grands-parents.
J'ai connu mes grands-parents paternels et franchement il aurait mieux valu que non ; ils m'ont fait beaucoup souffrir et, quand ils sont décédés, je ne les avais pas revus depuis environ 10 ans. Je pense que c'est dérisoire de s'incliner devant des cadavres qui ne représentaient absolument rien pour moi sinon un lien purement génétique mais en aucun cas affectif. Mes grands-parents étaient du genre à penser que leurs enfants sont des pions dont ils sont propriétaires... mon père s'est révolté et, malgré son esprit conciliant, il s'est finalement heurté à un mur dans lequel j'ai été aussi projeté. Moi je suis né dans ce conflit et j'ai souffert de mes grands-parents : des mots d'insultes qu'ils employaient pour qualifier des gens que j'aime, du regard dégradant qu'ils portaient sur mon père - leur espoir déçu -, du regard qu'ils portaient sur moi, l'héritier mâle de la famille - nouvel espoir à leur yeux -... J'ai détesté cette ambiance ; j'ai eu peur aussi physiquement pour mon père et pour moi.
Je pense que c'est une bonne chose que les liens s'assouplissent au sein des familles, que la liberté de l'individu au sein de la famille soit mieux respectée, qu'on ne considère pas l'individu comme un simple pion d'un ensemble plus vaste.

Si la famille tunisienne, tout comme la famille française ou autre se délite progressivement, c'est tout simplement parce qu'un certain nombre de liens sont purement formels, parfois hypocrites et intéressés, parce que le fait de partager des gênes ne crée pas forcément d'affinité, ne génère pas nécessairement l'affection. Le "ménage" se fait en somme naturellement et la famille restreinte est finalement celle où les sentiments réels ont le plus de chance d'exister. Il ne faut pas voir ces mutations uniquement comme une fatalité regrettable ; d'une certaine façon c'est un retour à la simplicité et à une certaine vérité.

Comme l'a justement dit Jacob, nous avons en outre la chance de pouvoir créer nous même une seconde famille, choisir nos frères et soeurs notamment ; cette famille ne se substitue pas nécessairement à l'autre mais vient la compléter avec des gens de qualité, des gens désirés, choisis, des gens avec qui on partage de l'amour et non des gênes.

Erana a dit…

mon cher ulyssen: Moi par contre, j'ai eu la chance de vivre dans une famille tres soudee!!
j'ai une mamie tres speciale, une femme courageuse et pleine de vivacite delaquelle je me suis bp inspiree dans ma vie!!
Nous parlons enormement et nous partageons tellement de choses ensemble!
alors je comprends que tu ais ressenti ce vide paske nos aieux faconnent d'une facon ou d'une autre notre maniere de penser et des fois, ils permettent mm de forger nos caracteres!!
au plaisir de te lire

ulyssen a dit…

@ tonton jacob : moi aussi j'ai fait un peu pareil, j'ai choisi 'mes cousins' lool meme si certains des mes vrais cousins me sont assez proches, par contre les grand parents de rempalcement je ne suis pas allé jusqu''a la !:)

@ roumi : merci pour cette bonne explication, moi si je regrette ma grand mere c parce tout ceux qui l'ont connue me parlent d'uyne femme courage qui a eleve ses 8 enfants toute seules, elle etait tres aimée par tous, et le pire c'est qu'elle est décédée 15 jours avant ma naissance !!
tes grands-parents paternels a toi sont un cas extreme avec ton mon respect pour eux,
je rejoind ron avis et celui de jacob sur le point de choix des personnes qui nous sont cheres

@ erana : t'en a de la chance, dans les moments de doute, et d'hesitation j'aurais tant aimé avec un autre regard ou un autre avis, tu salura ta grand mere de ma part !:)

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec toi concernant les questions d'heritage: c'est vraiment le foutoir total!!!!
Par contre quand je vois les liens qui existent entre les membres de la famille de ma mere c'est tout simplement magnifique!!!!

Roumi a dit…

@ulyssen : je comprends ton regret, surtout pour les 15 jours mais bon tu sais qu'on ne retient presque rien de conscient dans les trois premières années de sa vie donc tu ne te souviendrais pas forcément de ta grand-mère si elle avait vécu un peu plus. Moi même il me restait deux arrière-grands-mères à ma naissance et je ne me souviens pas d'elles car elles sont mortes avant que j'ai l'âge de trois ans. J'ai un vague souvenir de l'une d'elle mais je ne sais pas si c'est un souvenir réel ou un souvenir lié à une photo autour de laquelle j'aurais recomposé un souvenir (cela arrive).
Mon arrière-grand-père, celui qui m'a transmis le nom, est mort en début d'année 1978 et moi je suis né à la fin de la même année... et dans ce genre de cas on dit souvent que le nouveau né "remplace" le mort ; c'est vrai qu'il y a des rapprochements étonnants dans ce domaine... mais il y a tout autant de situations où il n'y a absolument aucune coïncidence. :)
C'est vrai que mes grands-parents sont un cas extrême mais les problèmes finalement on les retrouve dans beaucoup de familles même s'ils ne se règlent pas toujours de manière aussi douloureuses que dans mon cas. L'avantage aussi dans mon cas c'est que la famille était déjà explosée avant qu'arrivent les questions d'héritage.:)