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lundi 25 juin 2007

dur dur

En parcourant la blogosphère aujourd’hui, j’ai lu le post de marsoise, c’est une jeune diplômée de l’enseignement supérieur qui cherche du travail, franchement ce genre de situation et très dur a gérer, parce que j’ai déjà vécu exactement la même chose qu’elle quand j’ai terminé mes études, j’ai reçu des offres d’emplois, genre a 250 D/mois… pour bosser 6 jours sur 7, 10h par jour, je me suis même demandé a quoi on servi mes années d’études pour avoir ce genre de proposition, est si il y a quelqu’un a blâmer : les facultés qui forment des étudiants a des métiers inexistants ? Les entreprises qui profitent des jeunes diplômés ? Ou alors aux étudiants eux même qui sont trop exigeants ?
Moi personnellement j’ai mit 6 mois pour me décider à tenter l’aventure des centres d’appels, au bout de 6 mois de chômage, de portes fermés, de propositions a la con, je me suis dit qu’autant travailler que de rester a tourner en rond chez moi, j’y est passé 1 an et demi, j’ai fait 2 opérations différentes en réception d’appel, je considère avoir eu de la chance parce que je suis tombé sur des équipes assez solidaires, l’ambiance sur les plateaux était assez bonne, et j’ai pas eu de superviseurs chiants, malgré ca j’ai jamais arrêté de chercher un autre travail, je savait que ce travail ne me correspondait pas, je ne jette pas du tout la pierre aux gens qui y travaillent pas du tout, je suis même fier d’avoir eu cette expérience, mais le plus important dans un travail c’est de se sentir bien, et finalement j’ai fini par trouver un travail qui me convenait plus et dont je suis très content !!
Tout cas pour dire que ce n’est pas du tout évident de s’insérer dans la vie professionnelle que malheureusement si on n’a pas de connaissances on ne s’en sort très difficilement, voir pas du tout, il y a un fossé énorme entre les cours qu’on suit pendant les études supérieurs et la vie pratique, je trouve vraiment ca triste qu’on perde les meilleurs années de sa vie a faire un travail qu’on déteste ou a trainer de café en café.
Alors à nos nouveaux bacheliers, je vous félicite déjà de votre réussite mais le plus dur et devant vous, et a tous ceux qui cherchent du travail je vous souhaite bon courage et beaucoup de persévérance !!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ce ke tu est hélas bien vrai

Faut foncer
Faut tenir bon
FAuta avancer!

Roumi a dit…

bonjour mon cher Habib. Bon j'ai été touché par cette note. Je peux te dire que c'est partout pareil et donc là je pense à la France. Et plus on a un niveau élevé plus on est difficile à "caser" dans la société. :) Moi j'approche le bac + 8 et c'est un casse-tête parce que je suis obligé de penser que je n'aurais pas forcément un poste dans l'enseignement supérieur ou la recherche. Autour des jeunes de mon niveau, les gens n'ont jamais aucune idée à nous proposer que ce soit des collègues de l'université ou des gens chargés de l'insertion professionnelle qui sont souvent incompétents, en particulier ceux de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).
Je crois que les universités ne sont pas à blâmer car elles nous formeraient à des métiers inexistants. C'est peut être vrai que des métiers sont inexistants mais tout est question de conjoncture ; il y a toujours plus ou moins de place à tel ou tel moment dans tel ou tel domaine...
Et puis les étudiants, et c'est bien normal, ont des rêves, des envies, des projets, ... c'est important qu'ils puissent autant que possible suivre les études qu'ils ont envie car cela leur donne théoriquement de la motivation, l'envie d'y arriver. donc je pense que le problème est surtout au niveau de l'adéquation ou d'inadéquation entre les aspirations des jeunes et les débouchés possibles ensuite. On n'y peut pas grand chose. On ne peut pas grand chose au fait que beaucoup de filles françaises veulent faire psychologie ; on ne peut pas grand chose au fait que beaucoup d'étudiants veulent faire de l'histoire parce qu'ils ne savent en fait pas trop ce qu'ils veulent faire ensuite comme métier ; ... l'université est prestataire de service ; elle est là pour satisfaire le désir d'étude des étudiants. Dans certains cas, il y a un encadrement des disciplines avec un nombre d'étudiants limités mais je peux te dire que les étudiants français sont tout à fait contre le système de limitation d'accès aux filières ; donc ils doivent bien aussi en assumer les conséquences lorsqu'il n'y a pas de débouchés à la sortie.
sinon pour ce qui est des salaires, il est certain que les jeunes diplômés sont généralement sous-payé et plus on a fait d'études universitaires plus on est sous-payé ; j'ose pas imaginer ce que ce sera dans mon cas. :p C'est là que l'on voit la différence entre les filières universitaires et puis les écoles privées ; certaines disciplines comme le commerce, économie, ... offrent des perspectives de salaires plus intéressantes mais dès le départ il y a un fossé au niveau du recrutement ; université pour les plus modestes, écoles privées pour les plus riches... et la suite perpétue ce fossé.
C'est certain que ce n'est pas simple, hormis pour quelques rares personnes et notamment comme tu l'as dit pour ceux qui ont des relations sociales... donc encore des gens qui sont relativement privilégiés.
C'est très motivant tout cela ! :p

ulyssen a dit…

@ elgreco : exactement !!

@ roumi : bonjours a toi cher ami, je voulais deja te remercier ton commentaire est tres instructif sur la peur de l'avenir qui nous tirraile tous dans cette periode de nos vies, meme avec ton niveau d'etudes tu ne sait pas de quoi demain sera fait, je te souhaite en tout cas bien du courage !!
mais je ne suis pas tout a fait d'accord, je pense qu'un partenariat entreprise université pourrait resoudre bien des problemes, si l'etudiant sort un peu sa tete de ses livres et fait de stages pendant son cursus il saura a quoi s'en tenir, assumer ses choix quand il est trop tard pour recifier le tir, il faudrait créer des pacerelles entre les diciplines et permettre aux gens d'atteindre un equilibre entre ce qu'ils revent de faire et ce qu'ils peuvent faire en realité, les grandes ecoles marchent bien justement parce que il y a une collaboration avec le monde du travail.

Roumi a dit…

mon cher Habib, je suis d'accord avec toi pour ce qui est de renforcer les connexions entre entreprises et universités et pour renouveler le "stock" de propositions de travail que l'on peut faire à des jeunes étudiants... je peux te dire que j'ai personnellement milité pour cela mais les enseignants ne sont souvent pas aussi sensibles à ces sujets ; ils font partis souvent d'une élite sociale et ne se sont jamais vraiment posés certaines questions à propos de l'insertion des jeunes dans le monde du travail, et particulièrement le secteur privé dont ils ignorent tout en bons fonctionnaires qui se respectent.
Cela a un peu changé et de manière assez brutale avec la mise en place du système de reconnaissance européen des diplômes qui a généré une refonte des enseignements avec notamment la possibilité de cursus pluri-disciplinaires et la multiplication de formations universitaires qui sont en théorie plus connectée au monde du travail... mais ce n'est qu'en théorie parce que si l'on peut effectivement favoriser l'insertion professionnelles de jeunes issus de certains cursus cela reste plus difficile pour d'autres. On aura toujours plus de mal à caser les étudiants issus des sciences humaines et sociales que ceux en économie ou autres choses de ce genre ; les écoles privées réussissent il est vrai à caser leurs étudiants mais justement elles ne forment pas aux sciences humaines et sociales, ce qui leur ôte un souci des plus complexes. L'université propose des formations dont le besoin immédiat se fait souvent moins sentir. A quoi sert notamment un historien sur le plan économique ? A rien... :p Je ne sers à rien sur le plan économique ; sur le plan intellectuel peut être... :p